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Musée la ferme de Stenwerck

Un lieu idéal pour la scène de la cuisine



TEMOIGNAGES

13 juillet

HENRI DUVIQUET

J'avais 18 ans,

J'étais fermier, 

J'ai vu les bombes tomber, 

J'ai vu les terres labourées par les obus, 

J'ai vu des gens tomber devant moi sous le joug des soldats allemands, 

 

"Jamais je ne serai soldat"

"Je ne pense pas à mourir"


17 juillet

noël dreulle

J'avais 14 ans, 

J'ai quitté ma maison pour migrer vers le Sud où je devais rejoindre mes parents, 

J'ai été porté pour mort. Quand je suis rentré, ma mère s'est évanouie,  

J'ai intégré la résistance, 

J'ai écris des messages, peint des tag, été arrêté par la Gestapo, 

Je n'ai pas été sage, j'ai risqué ma vie, mais aujourd'hui je suis fier de montrer mon brassard FFI

 

"Vous savez à 14 ans ça secoue"

 


18 juillet

denise duval

Je suis née en 1942, 

Deux ans avant départ des allemands, 

Je me souviens m'être cachée sous la table lorsque j'ai entendu l'approche d'un bombardement imminent, 

Deux ans qui suffisent à me laisser un souvenir impérissable


18 juillet

JEANNE GALLET

Nous avons eu de la chance à Vironchaux, personne n'est mort, 

Les allemands ont construis un V1 dans le village qui devait partir pour l'Angleterre, 

La résistance s'est organisée autour de l'instituteur qui envoyait des pigeons pour alerter les forces anglaises, 

Nous nous réfugions dans le bois, nous y cachions nos objets de valeur avant que les allemands ne les réquisitionnes, nous résistions. 

 

Un jour, le V1 a décollé et s'est mis à tourner longtemps autour du village. Une erreur de tir. "Où va t-il tomber ?"

Le bruit était épouvantable. Mais par miracle, Vironchaux a été épargné, le V1 a explosé dans un champ. 


19 juillet

leontine chevalier

La guerre est une réalité, 

Les allemands ont réquisitionnés les châteaux de barons, 

Mes frères sont partis, l'un prisonnier en Allemagne, les deux autres ont fuis sur les routes, 

Moi, je suis restée là, et j'ai compris que rien de tout cela n'était un rêve. 


Marie-therese hanguelle

(n'a pas souhaité être filmée) 

 

A la fin de la guerre, aux départs des allemands, nous avons organisé un banquet, 

tout le monde était heureux et la joie se lisait sur leur visage, 

les prisonniers sont rentrés et nous sommes sortis de nos maisons pour accueillir la fête à bras ouverts. 


Nous avons tout d'abord évoqué les circonstances de l'exode de mai 1940 et le point de départ du déracinement des civils à leur quotidien.Quel impact le déracinement a t-il eu sur la psychologie des enfants ?  Quels ont été les conditions ?  Le déracinement perd t-il l’enfant ou l’oriente t-il à choisir un camp ?

 

 

Puis elle a évoqué la place de l'enfant et de l'adolescent dans cette guerre des races et des camps, son éducation, la difficulté de vivre sous les privations loin de sa maison. Comment les enfants ont-ils été embrigadés dans cette nouvelle France ? Quels solutions le régime de Vichy a t’il envisagées pour intégrer la jeunesse aux nouvelles valeurs patriotiques ? Comment était la vie d’un enfant, entre les privations et la menace des bombardement ?

 

 

Enfin, nous nous sommes questionner sur le retour à la vie normale, à la fin de l'occupation allemande. 

La guerre a t-elle été vécue de manière différente pour l’enfant, l’adolescent et l’adulte ? L’impact était-il différent ? 

Ces enfants/adolescents ont-ils dû grandir prématurément ? 

Quelle différence entre les enfants nés en guerre et ceux ayant connu l’avant-guerre ? Les enfants de la guerre sont-ils plus habitués à son contexte ?

 

 

Interview réalisée avec Héloïse Honoré au café du rendez-vous (Paris, 14)

INTERVIEW SARAH FISHMAN

 

Samedi 2 juin, nous avons eu l'honneur de rencontrer l'historienne Sarah Fishman dans un café parisien. 

 

Face à la caméra, elle nous a raconté le quotidien des enfants et des adolescents durant la seconde guerre mondiale. 


SEANCE PHOTO : Le PERSONNAGE de colette

18 JUIN

Actrice : Lina Capuron-Caron (7 ans)

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